J'AIMERAIS EMPORTER LE FEU
avec Debby Barthoux, Kristofer Hart et Guilhem Roubichou
Commissariat : Debby Barthoux et Guilhem Roubichou
Ce projet d’exposition nomade aborde les thèmes de l’errance, de la latence, mais aussi du feu dans sa symbolique de destruction et de renaissance. Comme un vestige rescapé des flammes, ce travail prend la forme d’une scénographie de l’après, où la peinture devient objet, et où l'objet semble figé dans son état de destruction. Le spectateur est invité à se déplacer dans cette scénographie de ruine, où un événement vient d'avoir lieu, presque discrètement, sans aucun regard. Cette pièce tend à évoluer, et à accumuler divers objets trouvés dans les lieux où elle sera installée. En travaillant les notions de disparition, d’absence et de présence du corps, souvent suggérées dans les œuvres de Guilhem, et Kristofer, les peintures de Debby représentent physiquement l’humain, presque devenu spectre, tout en le suggérant à travers un regard, ou une bouche, fondu dans des représentations de flammes et dans les émanations de fumée et de cendre.
Biographies des artistes invité·es :
Debby Barthoux née en 1995 à Saint-Raphaël. Elle vit et travaille entre Toulouse, Marseille et Saverdun. Diplômée des Beaux-Arts de Toulouse en 2019, elle débute une formation de plasticienne intervenante aux Beaux-Arts de Marseille où elle enseigne désormais pour des ateliers publics. Elle a une pratique de la peinture et de la gravure. En 2021, elle cofonde les Ateliers DLKC aux côtés de Guilhem Roubichou et Kristofer Hart. Elle intervient depuis dans différentes structures et notamment en milieu carcéral afin de proposer des médiations et des ateliers d'arts plastiques.
Guilhem Roubichou est né en 1991 à Toulouse en France. Il vit et travaille entre l’Ariège d’où il est originaire et Biarritz où il enseigne à l’ESAPB. En 2018, il cofonde le collectif d’expositions Grande Surface à Bruxelles, motivé par la volonté de montrer et promouvoir la création contemporaine. Depuis son retour en France, il travaille essentiellement en région où il souhaite développer sa pratique, et en particulier en Ariège où il co-fonde en 2021 Les Ateliers DLKC avec le soutien de la municipalité de Saverdun et de la DRAC.
Kristofer Hart vit et travaille entre Toulouse et l’Ariège. Diplômé d’un Master Théorie et Pratique Artistique à l’Université Jules Verne d’Amiens, ainsi que d’un Master Création Artistique, Recherche et Pratique du Monde de l’Art à l’Université Toulouse Jean Jaurès, il a co-fondé Le Box, un espace d’expérimentation artistique à Toulouse, ainsi que le collectif d’artistes Les Ateliers DLKC en Ariège.







JOURNÉES DU PATRIMOINE AU HOULOC
À l’occasion des Journées du Patrimoine, Le Houloc ouvrira les portes de ses ateliers. De 14h à 19h, les artistes vous proposent des visites de leurs ateliers et la découverte de leurs pratiques artistiques.
À 19h, nous aurons le plaisir d’accueillir Colin Johnco et Emmanuelle Parrenin pour un concert mêlant folk,musiques traditionnelles, psychédélisme et musique électronique.
Artistes membres du Houloc :
Les artistes : César Bardoux, Mélissa Boucher Morales; Ulysse Bordarias ; Marta Budkiewicz ; Célia Coëtte ; Lucie Douriaud ; Agathe Dos Santos ; Valentine Esteve ; Hugo Ferretto ; Nikolay Georgiev ; Charlotte Heninger ; Joerg Hurschler ; Adalbert Khan ; Eloïse Le Gallo ; Audrey Matt Aubert ; Mikaël Monchicourt ; Lenny Rébéré ; Laura Rouzet ; Mathieu Roquigny ; Lise Stoufflet ; Laure Tiberghien.







S'HABITER
Exposition du 13 au 18 septembre 2024
Un fantôme dans l’imaginaire il est transparent, c’est dans la vraie vie qu’il est invisible.
-Martial Pilaud-
On dirait qu’on allait la trouver, la faire apparaître.
On chercherait dans le décor le plus banal.
On découvrirait ses contours et on comprendrait ce qu’elle a à dire.
On dirait qu’on pourrait enregistrer son souffle et ses traces.
On regarderait sur la surface des murs, sur le bord des meubles et on écouterait les mots ordinaires.
On dirait qu’on la fixerait et qu’on en ferait une image.
On dirait qu’on la saisirait, qu’on la mettrait sous verre ou en boîte.
On imaginerait alors que la forme se montre, qu’elle s’expose, qu’elle vient nous
Habiter.
Artistes :
Sirine Ammar, Guillaume Constantin, Fanny Didelon, Mathilde Geldhof, Agnès Geoffray, Lise Stoufflet, Raphaël Tiberghien, Pauline Toyer & Adalbertkhan Vojta
Commissariat : Mathilde Geldhof







FLAT-O-RAMA
Exposition du 12 au 16 avril 2024
Commissariat : Sirine Ammar et Eléonore Geissler
Artistes invité.es : Sarah Anaïs Desbenoit, Jot Fau, Ismail Alaoui Fdili, Albin Poupart, Zoé Thonet
Flat-o-rama met à plat le principe d'un appartement et propose un espace d'exposition dans lequel les œuvres cohabitent comme des voisines, ronflent, se fâchent, composent ensemble ce qu'on pourrait percevoir comme la mélodie du lieu.
Cet habitat fictif dont on visite les pièces n'a pas de murs, il n'y a pas d'usage à proprement parler. L'architecture et le design sont rayés de la carte au profit de l’imaginaire des artistes et de leur manière d’envisager les lieux.
Flat-o-rama sera le troisième chapitre de cette série d'exposition imaginée par Sirine Ammar et Eléonore Geissler.
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LES ASPIRATEURS SONT DES ÉLÉPHANTS SANS DÉFENSES.
CHAUSSE-TRAPPES.
Exposition du 12 au 16 avril 2024
Commissariat : Mathieu Buard et Tom Chatenet
Artistes invité.es : Jeanne Briand, Tom Chatenet, Carina Emery, Jacent, Agathe Jourdan, Marlon Kroll, Mathis Pettenati, Arto Van Hasselt, Xolo Cuintle
Jeu d’associations, récit non linéaire ou grand livre d’une histoire des connaissances sur l’objet tel un cloud iconographique, herbier et projet d’encyclopédie, mais encore catalogue d’antiquaire, composé de visions sur l’objet, voilà ce qu’ambitionne l’exposition. Les pattes des chevaux se sont transformées en roues - L’objet est le sujet. Les écouteurs ont perdu progressivement leur fils - L’objet est (la clé de) la métamorphose. L’objet est une défiguration passagère.Les aspirateurs sont des éléphants sans défenses. Et les plantes se sont mises à marcher. Chausse-trappes.

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ÉTÉ CULTUREL 2023
Exposition du 1er au 6 septembre 2023
Les Froufrous de Lilith : Camille Zéhenne & Bulle Meignan
Commissariat : Mathilda Portoghese
Première exposition du collectif Les Froufrous de Lilith dans le prolongement du Food&Film, cette exposition autour des rapports croisés entre la pensée libérale et le sandwich, prendra la forme d’une installation vidéo immersive, activée par une performance culinaire imaginée en réponse. Par le biais du foundfootage, du collage et de la mise en récit de l’épopée du Sandwich, cette exposition mets en évidence les liens qui existent entre l’iconic gueuletons et le capitalisme. Immersif et jouissif, «Feeling down. Eating a sandwich. You know the deal. Thanks for watching.» expose l’absurdité autodestructrice d’un sytème qui ne nous veut pas forcément du bien. Patchwork d’images toutes plus révulsantes, grotesques et dégoutantes les unes que les autres, elles sont produits et causalités de notre société autophage.


Visuel : Les Froufrous de Lilith
POURSUIT OF PLEASURE
Exposition du 30 juin au 6 juillet 2023
Artistes : Anna Àdam, Àgoston Bényi, Mélissa Boucher, Quentin Fromont, Valentine Gentilleau, Andrea Éva Györi, Marilou Poncin, Peter Puklus
Commissaire d'exposition / Curator: Timea Urbantsok
Pursuit of Pleasures est une exposition collective internationale proposant des représentations alternatives aux imaginaires produits par le circuit mainstream de la pornographie. L'exposition interrogera la porosité qu'il peut y avoir entre une image érotique et une image pornographique. S'appuyant sur le mouvement de la post-pornographie, l'ensemble des oeuvres présentées montreront des représentations diversifiées du corps et de la sexualité, ouvrant un champs d'expérimentation artistique possible.
Pursuit of Pleasures is an international group exhibition questioning the representation of sexualities that challenge the normative visions produced by mainstream pornography circuits. The show raises the question: at which point does an image become erotic or pornographic? The project aims to capture a diversity of expressions of sexualities, often exploring them in abstract ways. The artworks displayed in Pursuit of Pleasures indulge in the post-pornography movement by seeking alternatives to pornograpy's alleged regulating and normalising roles, considering sexual scenes not only as objects of consumption but as a field for artistic expérimentation.
ATELIER MOUVEMENTS par Valentine Gentilleau
Rendez-vous au Houloc à 18h pour aller ensemble au bord du Canal Saint-Denis
Meeting at Le Houloc at 18h from where we go to the Canal Saint-Denis
Au bord du canal, avec un groupe d'une quizaine de personnes, l'artiste proposera dans un premier temps un moment d'éveil collectif. Ce moment sera l'occasion de réveiller le corps et de s'initier à la pratique de l'auto-massage, permettant de stimuler l'énergie du corps tout en se relaxant. Ensuite, Valentine proposera d’utiliser ses sculptures et d’autres objets (masseurs de tête, rouleau de massage) pour ressentir les bienfaits de leurs prises de contact, et penser à l'importance du sens du toucher avec soi-même et avec les autres. Des moments en duo et/ou à plusieurs pourront être envisagés selon les envies de chacun.e. Ce moment de groupe est pensé comme un espace de soin, à l'intérieur duquel chacun.e prend soin de soi et des autres.
On the banks of the canal, in a group of around fifteen people, the artist will firstly offer a moment for collective awakening. This will be an opportunity to awaken the body and initiate the practice of self-massage, a way of both stimulation and relaxation. Valentine will then use her sculptures and other relaxing objects (head massages, massage rollers) to explore the tactile relationship with oneself and others. This group experience is designed to be a space of care where each person pays attention to themselves and each other.




CLOUD
Une installation multimédia immersive de Capsule collectif
Exposition du 2 au 6 juin 2023
"Est-il possible de faire du paysage le protagoniste d’une aventure dans laquelle les humains ne sont qu’un genre de participant parmi d’autres ?"
Anna L. Tsing, Le Champignon de la Fin du Monde
Pour cette exposition, Capsule Collectif propose Cloud, une installation pensée en environnement. Composée de plusieurs modules et de vidéoprojections, elle sera un écosystème dont chaque partie sera interdépendante. Une structure centrale abritera les différentes pièces sculpturales, écrans et autres dispositifs, comme les éléments vivants de ce paysage. Dans l’espace de l’installation, les murs deviendront un panorama. Des images projetées sur l'entièreté des murs transformeront l'espace clos en un monde ouvert.
Cloud suggère l'état à venir de notre planète, en adoptant un point de vue décentré qui veut aller au-delà du monde humain. Le vivant se mélange aux matériaux industriels et techniques. Les œuvres du collectif sont les formes de ce monde post-humain. Des objets qui se sont développés sans fonctions, et qui malgré tout s'évertuent à diffuser de faibles signaux lumineux et sonores, comme des échos lointains. Cloud cherche l'arborescence d'une évolution future et les chemins inconnus que prendra le vivant.





Photos: Pauline Montagne
MUES
Exposition collective à Pamela Artist Runspace sur l'invitation du collectif Pamela
Exposition du 12 mai au 18 juin 2023
Artistes : Mélissa Boucher, Marta Budkiewicz, Célia Coëtte, Valentine Esteve, Hugo Ferretto, Mathilde Geldhof, Joerg Hurschler, Adalbert Khan, Lenny Rébéré, Mathieu Roquigny, Lise Stoufflet, Raphaël Tiberghien
Investir un espace, puis le quitter, et ne laisser que des enveloppes suspendues pour toute trace du passage de cette douzaine d’artistes, comme autant de peaux abandonnées après une mue. La forme est imposée, comme la règle d’un jeu : chaque artiste produira une pièce en rapport avec l’objet formel qu’est la housse de vêtement, que ce soit en la remplissant, la déformant, en la fabriquant. C’est un vestiaire mémoriel qui se dessine : chacun s’approprie, à sa manière, un objet qui ne sert qu’à protéger son contenu, qu’on oublie de regarder parce que seule sa fonction importe. Les artistes du Houloc sont eux aussi préservés dans un écrin de bâches en plastiques, de cimaises récupérées ici et là, d’ateliers reliés les uns aux autres par un réseau complexe de couloirs et d’escaliers, en passant par un jardin qui les abrite du monde extérieur.
En étant tour à tour remplie, détournée, utilisée comme support ou encore comme contenant, la housse devient un témoin des mutations d’artistes-lézards, toujours en mouvement, dont le travail évolue et change au moins autant qu’eux.
Travailler en collectif, c’est devoir composer au quotidien avec des pratiques et des personnalités multiples et complexes. Chacun trouve pourtant sa place dans ce désordre mouvant, et l’identité du Houloc en tant que groupe a au moins autant évolué que les vies de ses membres. De ces bouleversements subsistent des mues, qui révèlent autant qu’elles dissimulent, préservent ce dont elles se font la trace. Elles incarnent un portrait collectif de nos questions et de nos recherches personnelles.

Visuel: Steven Le Priol










Photos: Mélissa Boucher
À LA LISIÈRE DES PERCEPTIONS DISTORDUES
Installation polysensorielleavec les vidéos de Vir Andres Hera et les odeurs du Studio Flair& DJ-set de Joanna OJ
Événement du 1er octobre 2022
Carte blanche à Sandra Barré, commissaire d'exposition qui, grâce aux vidéos de Vir Andres Hera et aux odeurs du Studio Flair, propose une réflexion sur la multiplicité des perceptions.
Comment cohabiter avec les certitudes de toustes et accepter ce que dictent nos convictions intimes ? De la cacophonie surgissent parfois des significations mystérieuses avec lesquelles la vie s’étoffe. Elles trainent des impressions, des odeurs, des goûts et des traces fantomatiques.
Pour la Nuit Blanche 2022, le Houloc présente une expérience polysensorielle où s’entremêlent les vérités. Que percevons-nous ? Qu’assimilons-nous de l’impalpable et que considérons-nous comme évidence ? L’installation propose l’absorption d’odeurs multiples crées par le studio Flair qui se lient aux relectures queer des amitiés bibliques filmées par Vir Andres Hera, laissant les visiteur.euse.s dans un plaisant trouble.
Cet état en mouvement se prolongera en une conversation avec la parfumeuse Amélie Bourgeois (20h30) et en un DJ-set de Joanna OJ (23h).
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DÉRIVES DE FIN D'ÉTÉ
Exposition du 3 au 30 septembre 2022
Artistes : Melt (Pali Meursault & Thomas Tilly), Sébastien Roux, Matthieu Saladin, Tachycardie, Lauren Tortil, Clara De Asis, Batmoon, Arnaud Dezoteux, Celsian Langlois
Graphisme : Guillaume Ettlinger
Dérives de fin d'été est une programmation de Celsian Langlois à l'initiative des ateliers du HOULOC, consacrée aux pratiques de l'écoute. Entre musique et art contemporain, elle présente une dizaine d'artistes se saisissant du son dans des formes de représentation distinctes. A travers des concerts, performances, projections et conférences, les Dérives de fin d'été explorent de multiples modalités d'écoute dans un moment de flottaison sonore de septembre.
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UNE LUNE DE CARBONE DANS UN CIEL DE CALCIUM
Exposition du 17 au 24 juin 2022
Artists : Pamela Artist-Run Space (Juliette Bentahar, Marine Chrétien, Margaux Fontaine, Colin G., Won Jy, Steven Le Priol, Audrey Martin, Lydia Rump, Margaux Szymkowicz)
À la suite du partage d'une résidence-ressource entre les artistes du Houloc et de Pamela artist-run space chez Échangeur 22, à Saint Laurent des Arbres dans le Gard, les membres de l'association francilienne invitent celles et ceux du lieu nîmois à mettre en regard leurs différentes pratiques dans leur espace à Aubervilliers. Cet exercice permettra aux paméliennes et paméliens d'exposer tou.te.s ensemble pour la première fois, dans une perspective de tissage entre leurs identités et leurs productions.
Tirer les liens, appréhender les réseaux, rebondir d'un langage à l'autre, pour continuer à co-habiter sous un ciel nouveau.
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LE HOULOC - MAISON DES ARTS DE MALAKOFF
Exposition du 22 janvier au 29 mai 2022
Artistes : César Bardoux, Ulysse Bordarias, Mélissa Boucher, Marta Budkiewicz, Camille Le Chatelier, Hugo Ferretto, Flavie L.T, Jean Claracq, Célia Coëtte, Mathilde Geldhof, Audrey Matt Aubert, Mikaël Monchicourt, Lenny Rébéré, Mathieu Roquigny, Lise Stoufflet, Raphaël Tiberghien et Romain Vicari.
Photographies Séverine Fernandes - Ville de Malakoff
À partir de janvier 2022, le Houloc est invité à investir le site de la maison des arts. Le centre d’art poursuit ainsi son travail d’observation en lien avec la pratique des collectifs, porté depuis 2010. Le Houloc regroupe des artistes qui a priori n’ont pas pour usage de penser une œuvre commune mais qui tentent ici l’expérience. Le titre de leur projet Partir du lieu dévoile une complicité qu’iels nous proposent, entre leur lieu de travail partagé situé à Aubervilliers et les espaces d’exposition qu’iels s’apprêtent à investir à Malakoff. Subtilement d’ailleurs, ce message nous invite à comprendre la nécessité, dans la vie d’un·e artiste, d’un endroit pour penser et produire. L’exposition co-écrite à plusieurs mains propose un rythme de contenus évolutif. Tous les 15 jours, quatre ou cinq d’entre eux·elles utiliseront le lieu comme un temps d’atelier. Les publics auront la possibilité de voir les œuvres se « faire » et pourront suivre la construction collective de l’exposition à travers la présence des artistes sur place. L’aventure proposée par le Houloc accompagne ce qui traverse la saison, elle y dévoile les savoir-faire multiples, les compétences des artistes et ouvre la fabrication aux publics.
La maison des arts, centre d'art contemporain de Malakoff
« […] Le point de départ de notre proposition réside dans les murs et dans l’histoire de la maison des arts de Malakoff. Chacun des artistes qui composent Le Houloc va s’emparer de ce lieu d’accueil et lui répondre à travers son langage plastique propre. […]. Toujours en mouvement,l’exposition ne verra sa forme se fixer qu’aux termes de l’occupation de l’espace du centre d’art, à l’issue de ce temps où chacun aura exprimé et mis en forme la sensation provoquée par ce que les précédents auront laissé dans l’enceinte de ses murs. […] Accessible aux visiteurs à chaque instant, cette exposition, constamment en train de se faire, propose de suivre un processus et de faire du lieu d’exposition un espace de dialogue entre les artistes, leurs œuvres et le public. »


























LA PORTE ME FLAIRE, ELLE HÉSITE
Exposition du 17 au 23 septembre 2021
Artistes : Collectif Diamètre
Design graphique : Mahaut Rey
À l'invitation qui a été faite par Le Houloc d'investir son espace d'exposition, le collectif Diamètre a imaginé une proposition curatoriale réunissant le travail de ses dix-neuf artistes autour d'une poétique du seuil. Le seuil serait cet état de passage, un lieu de transformation, la part que l'on quitte et celle, invisible, que l'on accepte. Penser le seuil invite à accueillir les notions de transgression et de révélation comme méthode exploratoire, relationnelle et poétique. Point de bascule entre un avant et une pluralité de devenirs, le seuil convoque aussi la mémoire. Les souvenirs, l'appréhension des expériences à venir, le réel et la fiction coexistent pour créer de nouveaux repères et recomposer des récits polyphoniques.
Portes, jardin, grand hangar dans lequel sont suspendues des bâches comme des voiles, Le Houloc se déploie tout en longueur. C'est une traversée ponctuée d'espaces de travail dont chaque seuil nous plonge au sein d'une pratique artistique. Les portes ouvertes du Houloc constituent un moment propice pour relier la salle d'exposition commune à l'atelier des résidents du lieu. L'accrochage de l'exposition a été pensé en résonances avec chaque espace de travail, pour que de ces réverbérations naissent des rencontres et des dialogues entre oeuvres, artistes et visiteur-euses.
Fondé en 2014 à Paris sous la forme d'une association loi 1901, le collectif Diamètre réunit des commissaires d'exposition indépendants dans une démarche curatoriale fondée sur l'expérimentation, la transversalité et le partage. Diamètre tente de jouer avec le format classique de l'exposition, en privilégiant la notion de cycles, et en ménageant au sein, de ses projets des moments de réflexion sur le lieu où ils s'inscrivent, et des restitutions vivantes. À géométrie variable, le collectif compte à l'heure actuelle 6 membres actifs.


























GRANDE SURFACE
Exposition du 10 au 15 juin 2021
Grande Surface est un lieu créé par dix artistes, basé à Bruxelles au 188 rue Théodore Verhaegen. Grande Surface est un projet autogéré et auto-financé par ses dix artistes fondateurs. Grande Surface se veut pluridisciplinaire et multiforme, dans un espace de 40m2 dédié à la collaboration, l’expérimentation et l’exposition. Grande Surface c’est une année pour développer et affirmer un programme artistique transversal, pour et par des artistes et collectifs invités singuliers, afin d’atteindre régulièrement un public irrégulier, pluriel, initié ou non. Cette première année de Grande Surface s’est construite entre mars 2018 et mars 2019 au 188 rue Théodore Verhaegen à Bruxelles. Aujourd’hui Grande Surface a rendu les clés de cette première vitrine. En latence, Grande Surface s’active à répondre à des invitations d’expositions, de curateurs ou encore de conférences dans d’autres lieux, tout en s’appliquant à obtenir un nouvel espace.
Tout part d’un son enfermé dans une cage ou d’un amas d’objets colorés en peinture.
Il y a des morceaux de verre incrustés dans du béton, des fils tendus faisant office de caisse de résonance. La récolte des bouts de bâtiments bruts touche à sa fin et le ciel lui est infesté de palmiers en images. Le silence s’enregistre tandis que les carcasses des objets obsolètes se figent en statues. Le soleil réinitialise son mouvement cyclique. Le courant d’air continue son infiltration dans le tissu. Par la fenêtre aux signatures inconnues, le désert rouge est toujours aussi impactant.
Finalement rien n’a bougé ou presque,à la différence près que les algues bleues sont des paraboles maintenant.
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OHNE TITEL
Exposition du 19 au 22 juin 2021
Le Houloc se réjouit de présenter le premier opus de Free Frags OHNE TITEL sous la forme d’une exposition autour du travail de Steeve Bauras
et de l’imagerie du label.
Des dispositifs seront mis en place pour parcourir ce projet à travers l’objet vinyle, la photographie, la sculpture, la vidéo et le son. OHNE TITEL sera disponible sur place au format vinyle (avec téléchargement inclus des fichiers numériques) ainsi que des sérigraphies en tirage limité du label.
Free Frags est une plate-forme d’expression pour plasticiens qui exercent aussi une pratique sonore. Ce projet prend la forme d’une association loi 1901 qui servira d’appui pour la production et diffusion des projets des artistes : musique, pièce sonore, poésie, recherches musicales parallèles sont accueillies et imprimées sur l’un des supports les plus aptes à résister au passage du temps : le vinyle. Ce label d’édition artistique a pour objectif de collecter cette matière sonore et lui donner une existence physique concrète.Outre la réalisation d’un enregistrement, Free Frags permet aussi de mettre en oeuvre un travail graphique lié à la pratique de l’artiste : inserts, livrets, tirages photographiques, sérigraphies... qui feront corps avec l’objet musical. L’artiste peut par conséquent associer cette forme particulière à ses recherches plastiques.
Free Frags a pour objectif de rassembler ces artistes aux multiples facettes, témoins d’une génération charnière entre le développement des technologies et l’élargissement des pratiques artistiques vers des formes plus hybrides.
Steeve Bauras premier artiste invité par Free Frags
Steeve Bauras est né en 1982. Vit et travaille à Paris. En 2004, après l’obtention de son diplôme aux Beaux-Arts de Paris, Steeve Bauras entreprend
de multiples voyages au cours desquels il rencontre les scènes artistiques underground en Europe, Amérique latine et en Afrique. Cette investigation permanente du monde lui permet de nouvelles expériences humaines propices à l’enrichissement de son œuvre. De là, il élabore un langage artistique où la matière et le geste sont mis au service d’une médiation entre réalité et imaginaire afin d’interpeller notre propre regard et notre propre posture du monde.
Steeve Bauras explore les notions de sculpturalités à travers la mise en espace de l’image photographique ou filmique comme véritable matière de construction ou de déconstruction. Cette pratique est influencée par son passage dans l’atelier d’Emmanuel Saulnier où il s’est formé à la sculpture.
À travers son travail l’artiste interroge les mémoires et les liens de territorialités pour rendre visible la force de la création artistique sur notre conception du réel. Son travail a été présenté à la Galerie des Filles du Calvaire, Paris (2018), Galerie Felix Frachon, Bruxelles (2018), la Biennale de la Havane (2016), Rencontres de la photographie de Bamako(2015), Volta New York (2014), SAVVY Contemporary, Berlin (2013), Galerie Le Manège, Dakar(2013), Galerie Baudoin Lebon, Paris (2011).
Yves Chatap
François Bianco créateur de Free Frags
François Bianco est né en 1985 à Coulommiers. Après des études de graphisme, François Bianco intègre les Beaux-arts de Paris en 2009. Il poursuit ses recherches sculpturales et sonores lors d’un voyage en Finlande en 2012. Diplômé des Beaux-arts de Paris en 2013, son travail sonore se développe à travers plusieurs collaborations avec le collectif The Panels of Silence ainsi que divers projets cinématographiques : Aequador de Laura Huertas Millàn (2012), Bêche/ Pioche de Fanny Didelon (2015)... Il expose à la 66e édition de Jeune Création, le 63e Salon de Montrouge ainsi qu’à l’exposition collective Human Being / Black Sound à la Galerie les Filles du calvaire (2018).
Son travail brasse les apports des lieux, des mythes et du folklore qui bordent la méditerranée, plus particulièrement le sud de l’Italie. Ces matrices biographiques (le minéral, les figures mythologiques, les sonorités traditionnelles...) catalysent un ensemble constitué de sculptures, de sons et d’images. Chaque oeuvre participe à une immersion vers un ailleurs oscillant entre formes, matières et archives personnelles remaniées. La mémoire (des paysages, des charbonniers, des tarentelle ainsi que leurs survivances actuelles) se transforme et se reconstruit en des états altérés, transformés en une vision autre, lacunaire et allégorique.
Ses premières éditions musicales l’amènent en 2020 à créer le label FREE FRAGS, plate-forme dédiée aux créations sonores de plasticiens. Il vit à Paris et travaille à Arcueil.
Liens :
https://soundcloud.com/user-179657080-570712477
https://www.discogs.com/label/1931426-Free-Frags
https://freefrags.bandcamp.com/
https://cargocollective.com/steevebauras/
https://www.francois-bianco.com/
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